Bio, végétarien, végan, ces nouvelles tendances de l’alimentation. Elles représentent une grande partie du chiffre d’affaires des professionnels de l’alimentation. Si le bio est un domaine très prolifique, le marché du végan n’est pas en reste et constitue chaque année un chiffre d’affaires de plus de 300 millions d’euros. Dans cet article, on vous présente une étude sur la croissance du marché du Végan.

Être végan, c’est quoi ?

Créer par Donald Watson (co-fondateur de VeganSociety et premier partisan du véganisme) en 1944 le terme « végan » désigne une idéologie, un mouvement, une façon de vivre basée sur le principe de non-exploitation des animaux sous différente forme. Le véganisme prône le droit naturel des animaux à la vie et à la liberté et dénonce l’exploitation et la maltraitance de ces derniers. À la différence du végétalien qui ne consomme pas les aliments provenant d’animaux, le végan lui va plus loin et n’utilise aucun produit d’origine animale ou issue d’animaux comme (chair, fourrure, laine, soie, graisses animales). Ni des produits testés sur les animaux (cosmétiques, médicaments, etc.)

Une croissance constante du marché végan

Selon le cabinet d’étude Xerfi l’engouement pour le véganisme va continuer de gagner du terrain, favoriser par la méfiance née des récents scandales alimentaires, des discours anti-viande, et des images chocs du L214. Cet engouement est une aubaine pour le marché du végan, car selon les probabilités du même cabinet le marché du végan devrait connaître une hausse exponentielle de 47 % en passant de 380 millions d’euros en 2018 à une somme record de 600 millions d’ici 2021. Selon les analyses, le marché des desserts végétaux est en plein boom avec un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2018 et pourrait atteindre les 200 millions d’euros en 2021. La restauration végétale devrait connaître une hausse de 23 % tous les ans pour atteindre la somme de 175 millions d’euros d’ici trois ans. Par contre, les boissons végétales devraient être limitées à une croissance annuelle de 5 %.

 Un marché voué au déclin

Malgré cette explosion, le cabinet d’étude Xerfi envisage une chute du marché du végan sur le long terme. Selon lui, cet attrait pour les alternatives à la viande et aux protéines de lait n’est qu’un effet de mode. En effet, les consommateurs réguliers ne constituent que 5 % de la population. Xerfi explique que l’engouement pour cette forme de consommation n’est motivé que par la recherche de nouveauté, et que les produits proposés comme alternatives peinent à convaincre la majorité des consommateurs.